You need Flash player 8+ and JavaScript enabled to view this video.

Sous la peau, la nuit

DANIÈLE DESNOYERS

Un univers électrique où l’on ne sait si les corps se rapprochent pour s’aimer ou s’entre-dévorer. Une œuvre ludique, tonique et sensuelle à forte densité émotionnelle.

Détails

Semblant sorties tout droit de cabarets des années 1940, trois danseuses félines et espiègles feignent l’assurance. Les hommes leur opposent un aplomb rayonnant. Mais pour combien de temps ? Une lumière entre chien et loup croque à même l’obscurité un monde où règne l’ambiguïté. Les corps qui se rapprochent vont-ils s’aimer ou s’entre-dévorer ? Impossible de le dire. L’électricité est palpable dans cette toute nouvelle création de Danièle Desnoyers. Les certitudes ne durent jamais longtemps. Les moments de plaisir et les explosions de joie portent aussi leur part d’ombre. L’ordre n’existe qu’à l’envers du chaos.

Quatre ans après y avoir présenté Là où je vis, Danièle Desnoyers revient au FTA pour livrer une de ses enlevantes radioscopies de la société humaine. Cherchant à étancher son inextinguible soif d’espace, elle déploie un langage à forte densité émotionnelle dans Sous la peau, la nuit. Une œuvre ludique, tonique et sensuelle.

Crédits

UN SPECTACLE DE LE CARRÉ DES LOMBES
CHORÉGRAPHIE DANIÈLE DESNOYERS
AVEC TAL ADLER ARIELI + KARINA CHAMPOUX + PAIGE CULLEY + BERNARD MARTIN + PIERRE-MARC OUELLETTE + ANNE THÉRIAULT
LUMIÈRES MIKKO HYNNINEN
COSTUMES DENIS LAVOIE / LE CARRÉ VERT
MUSIQUE NICOLAS BERNIER + AUTRES
VIDÉO XAVIER CURNILLON

COPRODUCTION FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES EN COLLABORATION AVECBARYSHNIKOV ARTS CENTER (NEW YORK) + TANZWERKSTATT (BERLIN) + CIRCUIT-EST CENTRE CHORÉGRAPHIQUE

RÉDACTION FABIENNE CABADO

COMMANDITAIRE Logo Hydro Québec

 

DANIÈLE DESNOYERS (MONTRÉAL)
LE CARRÉ DES LOMBES

D’abstraction et d’émotion

Quand elle amorce sa carrière en 1986 avec Des héros désaffectés, Danièle Desnoyers s’inscrit à contre-courant des tendances en sondant l’expressivité du corps à travers un minimalisme gestuel. C’est d’ailleurs de l’anatomie qu’elle tire le nom de sa compagnie, Le Carré des Lombes, qu’elle fonde en 1989. Et si elle développe un langage plus foisonnant ainsi qu’une dextérité dans la vitesse avec Du souffle de sa tourmente, j’ai vu, qui lui vaut une reconnaissance internationale dès 1994, c’est avec Discordantia, présentée au FIND en 1997, qu’elle entame un cycle de création où elle place le corps en dialogue avec des environnements sonores complexes, parfois dissonants. Duo pour corps et instruments compte parmi les œuvres marquantes de cette période qui s’achève avec Play it again! Après Là où je vis (FTA, 2008), qui conjugue danse et arts visuels, la chorégraphe québécoise délaisse momentanément toute collaboration interdisciplinaire pour exalter le plaisir de danser dans Dévorer le ciel, puis l’expressivité du corps dans Sous la peau, la nuit.

Biographie complète