Rassemblons-nous, une architecture spéculative des débordements

Emily Johnson est une artiste dont le travail est axé sur le corps. Elle est une défenseure de la terre et de l’eau, et une organisatrice communautaire se battant pour la justice, la souveraineté et le bien-être. Chorégraphe lauréate d’un prix Bessie, boursière Guggenheim et récipiendaire du prix Doris Duke de l’artiste de la scène, elle vit à Lenapehoking/New York.

Emily appartient à la nation Yup’ik, et depuis 1998, elle créée une œuvre qui s’intéresse à l’expérience sensorielle et visuelle de la performance. Ses danses fonctionnent comme des portails et des cortèges du soin ; elles interagissent avec les publics dans et à travers l’espace, le temps et l’environnement, ainsi qu’avec l’architecture d’un espace, ses peuples, son histoire et son rôle dans la construction de futurités.

Emily cherche à créer un monde où la performance fait partie de la vie, où elle donne lieu à une interconnexion totale des êtres les uns avec les autres, avec notre environnement, nos histoires, notre passé, notre présent et notre avenir.

Emily anime des feux cérémoniels sur l’île de Mannahatta en partenariat avec Karyn Recollet et l’Abrons Arts Center. Elle a été co-éditrice de l’anthologie collaborative Creating New Futures: Guidelines for Ethics and Equity in the Performing Arts. Elle siège sur le comité du premier Think Tank de Creative Time et codirige le First Nations Performing Arts.

Iel construit ou déconstruit ses propres objets en performance, au cours des processus qu’iel partage avec d’autres ou de sa pratique en collaboration. Iel travaille aussi en studio et réalise des sculptures autonomes non destinées à la performance. La première de son spectacle le plus récent, Leche Hervida, s’est tenue dans l’espace JACK de Brooklyn, à New York, en mars 2023.

www.ivcastellanos.com

Ses recherches portent sur les intersections entre la parenté, le genre, la sexualité et la race dans la littérature et la culture latino-américaine du IXX^e siècle, les études queers, les études autochtones et les approches hémisphériques de la citoyenneté et de l’appartenance. Auteur d’Argentine Intimacies: Queer Kinship in an Age of Splendor, 1890-1910 (SUNY Press, 2019) et corédacteur de Políticas del amor: Derechos sexuales y escrituras disidentes en el Cono Sur (Cuarto Propio, 2018) et du numéro spécial de GLQ publié en 2021, « Queer/Cuir Américas: Translation, Decoloniality, and the Incommensurable », il a vu son travail publié récemment dans Revista Hispánica Moderna, Critical Ethnic Studies et Latin American Research Review et dans la revue autochtone Indian Country Today. De pair avec S.J. Norman (Koori d’ascendance wirundjeri), il est conservateur de la série de performances Knowledge of Wounds. Joseph M. Pierce est de la nation cherokee.