Terrain de jeu

Laboratoire de création : Nigamon/Tunai

Artistes et militantes, Émilie Monnet et Waira Nina Jacanamijoy collaborent depuis près de 10 ans à des échanges solidaires, entre leurs communautés anishnaabeg et inga — et plus largement avec d’autres artistes autochtones — qui inspirent la création d’une œuvre en chantier. Dans Nigamon/Tunai, elles se demandent ce que veut dire être une bonne alliée. Au carrefour de l’amitié et des luttes pour la protection des eaux et contre l’extraction minière sur leurs territoires, les deux femmes nous convient à un partage nourri des connaissances vivantes qui relient les Premiers Peuples du Nord et du Sud.

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Information générale

Entretien

« Il y a une dimension tant politique que poétique dans le fait de faire entendre les langues autochtones sur scène. Avec Waira, notre langue commune étant l’espagnol, travailler en plusieurs langues est une nécessité. Sur le plan artistique, on va s’atteler à expérimenter des manières de faire coexister cinq langues – deux langues autochtones et trois langues coloniales – sur scène. Peut-être sera-t-il nécessaire de créer un langage sans mots. »

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