Puisqu’ils n’auront pas lieu, Martin Faucher prend plaisir à vivre différemment avec vous les 22 spectacles du FTA 2020. Par l’entremise d’une série de textes impressionnistes, il retrace leur genèse, partage le contexte de leur découverte, nomme le désir de leur naissance, retrace les liens qui l’unissent à leurs créateurs et leurs créatrices.
À Hambourg, dans la solitude d’une ville que je craignais, la couleur d’un manteau peint au XIXe siècle m’a transformé.
Ces corps qui dansent sont des manifestes, des déclarations de guerre, d’amour. Ils sont ardents, porteurs de révolutions.
Les festivals sont des espaces fantasmés, des boîtes de crayons de couleur qui ne demandent qu’à être ouvertes avec candeur et émerveillement.
Par les fenêtres, Montréal s’offre aux artistes, devient notre horizon commun.
Ces splendeurs triomphantes me plongent dans un passé glorieux, dans un futur craintif, dans un présent qui en est à son point de bascule.
À l’issue de cette 14e édition, celle qui n’a pas eu lieu, un dernier carnet en forme d’épilogue pour s’emparer du nouveau présent.