Ainsi parlait…
Le brillant auteur Étienne Lepage et le déjanté chorégraphe Frédérick Gravel, engendrent un inclassable spectacle pop, baveux, diablement sexy. Une bonne claque à la gueule du conformisme.
Chacun de leur côté, ils secouent l’ordre établi, prennent leur époque à bras-le-corps, bousculent les codes du théâtre et de la danse. Réunis, le brillant auteur Étienne Lepage et le déjanté chorégraphe Frédérick Gravel engendrent un spectacle pop, baveux, diablement sexy. De Nietzsche à Hendrix, entre diatribe mordante et show rock-and-roll, entre harangue électrisante et postures décontractées. Ils assènent une bonne claque à la gueule du conformisme.
Dans une gestuelle en perpétuel contrepoint avec des textes équivoques, quatre interprètes prennent en charge les contradictions d’une société. Le ton désinvolte et effronté de ces empêcheurs de penser en rond est un antidote à la morosité et à l’apathie, ils pratiquent un théâtre de combat, provocateur, téméraire, salutaire. Enchevêtrement des formes, fusion des énergies, Ainsi parlait… offre une expérience de création qui promet de ne pas être tiède. Inclassable.
UN SPECTACLE DE FRÉDÉRICK GRAVEL + ÉTIENNE LEPAGE
TEXTES ÉTIENNE LEPAGE
MOUVEMENT FRÉDÉRICK GRAVEL
MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE FRÉDÉRICK GRAVEL + ÉTIENNE LEPAGE
INTERPRÉTATION DANIEL PARENT + MARILYN PERREAULT + ÉRIC ROBIDOUX + ANNE THÉRIAULT
LUMIÈRES FRÉDÉRICK GRAVEL
ENVIRONNEMENT SONORESTÉPHANE BOUCHER
COSTUMES ELEN EWING
DIRECTION TECHNIQUE CAROLINE NADEAU
PRODUCTION DÉLÉGUÉE DANIEL LÉVEILLÉ DANSE
PHOTO STÉPHANE NAJMAN / PHOTOMAN
COPRODUCTION FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES + AUTOMNE EN NORMANDIE (ROUEN)
RÉSIDENCES DE CRÉATIONMAISON DE LA CULTURE FRONTENAC + AGORA DE LA DANSE
PRÉSENTATION EN COLLABORATION AVEC AGORA DE LA DANSE
RÉDACTION DIANE JEAN
CRÉATION MONDIALE AU FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES, LE 5 JUIN 2013
FRÉDÉRICK GRAVEL (MONTRÉAL)
Chorégraphe, danseur, musicien, éclairagiste, Frédérick Gravel est actif depuis une dizaine d’années sur la scène montréalaise.
ÉTIENNE LEPAGE (MONTRÉAL)
En 2009, la pièce Rouge gueule d’Étienne Lepage marquait de manière éclatante l’arrivée au théâtre de ce jeune auteur et traducteur doté d’une langue tranchante, qui donne voix à une génération désemparée et décrit des personnages incertains, perdus, terriblement humains.