Allemaal indiaan

ALAIN PLATEL

Sur scène, deux maisons à étages, avec pièces, couloirs, balcons, toits, portes et fenêtres qui s’ouvrent, se ferment, claquent, volent en éclats. Dedans, dehors, autour d’une gouttière, s’agitent les cellules d’un bouillon de culture sous pression. La vie de survie dans un quartier populaire. Graines de voyous, familles éclatées, parents dépassés, quelques outsiders et le chat Aida jouent dans un téléroman dont on a fait sauter le cadre et les bons sentiments.

Détails

Prolifèrent dans tous les sens des instants de vie pris sur le vif ou à la dérobée. Les dialogues cognent, les personnages se cherchent et se trouvent, la vie s’étale au grand jour comme elle est. Sauvage, excessive, dure. Les Spice Girls, Haydn, Nathalie Imbrughlia, Paradiso, parmi d’autres, distillent leurs petits bonheurs acidulés. L’illusion du chaos est parfaite.

Crédits

DE ALAIN PLATEL ET ARNE SIERENS COPRODUCTEURS HOLLAND FESTIVAL AMSTERDAM, THÉÂTRE DE LA VILLE, SALZBURGER FESTSPIELE, INTERNATIONALES SOMMERTHEATERFESTIVAL, AARHUS FESTIVAL, GÖTEBORG DANCE & THEATRE FESTIVAL, REF ROMAEUROPA FESTIVAL 2000, TEATRE NACIONAL DE CATALUNYA, THEATERFESTIVAL BOULEVARD’S HERTOGENBOSCH, FESTIVAL THEATERFORMEN BRAUNSCHWEIG.