Dance Machine
L’invitation est insolite : s’extirper de la jungle urbaine pour une immersion dans une forêt inventée, danseurs et visiteurs liés. Une parenthèse enchantée.
L’invitation est insolite : s’extirper de la jungle urbaine pour une immersion dans une forêt inventée. Le présent se suspend. Artistes et visiteurs sont liés au cœur d’une machine qui intensifie les possibilités du corps, le temps d’une parenthèse enchantée.
Un disque de cuivre constellé de trous d’où passent des cordes soutenant 64 tiges de bambou. Cette sculpture vivante détermine les contours d’un nouveau territoire à partager. Le public, convié à plonger dans ces bois poétiques, contemple, intervient ou déambule autour et à l’intérieur de cette machine hautement sensible. Textures et sons issus d’une nature restaurée aiguillonnent les sens et se déploient selon les mouvements des participants. Chorégraphe canadienne d’origine malaisienne, Lee Su-Feh s’entoure de créateurs penseurs pour ce cérémonial interactif doublé d’une réflexion sur le sentiment d’appartenance à la terre. Prétexte à une expérience ludique ou méditative, la sculpture se révèle forte et fragile à la fois. Comme le corps humain.
Un spectacle de battery opera performance
Conception et mise en scène Lee Su-Feh
Scénographie Jesse Garlick
Développement et réalisation Justine Chambers + Jesse Garlick + Lee Su-Feh
Artistes invités Justine A. Chambers + Natalie Tin Yin + Adam Kinner + Zab Maboungou + Alessandro Sciarroni + Brian Solomon + Peter Trosztmer
Coproduction Festival TransAmériques
Présentation en collaboration avec Agora de la danse
Rédaction Diane Jean
Traduction Neil Kroetsch
Création au Festival TransAmériques, Montréal, le 1 juin 2017
Lee Su-Feh (Vancouver)
battery opera performance
Chorégraphe, danseuse et enseignante, Lee Su-Feh explore depuis une trentaine d’années le corps humain comme une terre parsemée d’histoires et de rituels.