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El final de este estado de cosas, redux

ISRAEL GALVÁN

LA FIN DE CET ÉTAT DES CHOSES, REDUX
Entouré de 11 musiciens, le prodigieux danseur Israel Galván repousse les limites du flamenco contemporain dans une danse d’exorcisme endiablée. Époustouflant.

Détails

La peur mise à mort
Irréductible conquérant d’une identité chorégraphique ibérique libre et affirmée, le prodigieux Israel Galván réitère ses audaces sur les terres encore vierges du flamenco. Il en extrait la substantifique moelle et en magnifie le geste dans de fulgurantes ruptures et suspensions. Il en injecte l’essence dans une arabesque nerveuse, un pas léger de tarentelle, une grimace de butô. Toujours authentique, toujours juste dans ce qu’il incarne.

Après avoir marqué le Festival avec Arena (2007), il revient cette fois-ci entouré de 11 musiciens de flamenco, heavy metal et musique contemporaine pour se livrer à une variation sur L’Apocalypse dans El final de este estado de cosas, redux. De la catin de Babylone au conflit israélo-libanais, en passant par la confrontation avec ses propres démons, une danse endiablée pour combattre la peur. La fin de cet état de choses. C’est ce que signifie le titre. De fait, après cet exorcisme, rien ne sera plus comme avant. Ni le flamenco. Ni ce génial danseur-chorégraphe. Ni son public.

Toujours plus loin
Depuis sa première création, en 1998, Israel Galván n’a de cesse de renouveler son vocabulaire chorégraphique, appuyé dans sa démarche par le plasticien Pedro G. Romero, directeur artistique de la compagnie. Après l’hommage à Vicente Escudero dans Mira! Los zapatos rojos, il s’inspire de Kafka et intègre la mort du cygne de Pavlova dans La Metamorfosis. Il y va d’essais plus personnels dans Galvánicas, s’intéresse à la tauromachie dans Arena (FTA, 2007). La edad de oro et La curva (Tábula rasa) poussent la confrontation entre tradition et contemporanéité avec deux chanteurs, dont Inès Bacan. On la retrouve dansEl final de este estado de cosas, redux, où Galván porte à son paroxysme son obsession de la mort.

Crédits

UN SPECTACLE DE COMPAÑÍA ISRAEL GALVÁN

CHORÉGRAPHIE ET INTERPRÉTATION ISRAEL GALVÁN DIRECTION ARTISTIQUEPEDRO G. ROMERO – MÁQUINA PH MISE EN SCÈNE TXIKI BERRAONDO CHANT INÉS BACÁN + JUAN JOSÉ AMADOR GUITAREALFREDO LAGOS PERCUSSIONSJOSÉ CARRASCO DANSE BOBOTEVIOLON ELOÍSA CANTÓN BASSEMARCO SERRATO (« ORTHODOX ») GUITARERICARDO JIMENEZ (« ORTHODOX ») BATTERIEBORJA DÍAZ (« ORTHODOX »)PERCUSSIONS ANTONIO MORENO (« PROYECTO LORCA ») SAXOSANTONIO BOCANEGRA (« PROYECTO LORCA »)

PRODUCTION A NEGRO PRODUCCIONES PRODUCTION EN COLLABORATION AVEC AGENCE ANDALOUSE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU FLAMENCO – JUNTA DE ANDALUCIA + UNION EUROPÉENNE / EUROPEAN UNION FEDER

PRÉSENTATION EN COLLABORATION AVECCARREFOUR INTERNATIONAL DE THÉÂTRE DE QUÉBEC + PLACE DES ARTS

CRÉATION AU TEATRO DE LA MAESTRANZA, SÉVILLE, EN SEPTEMBRE 2008.

RÉDACTRICE FABIENNE CABADO

 

ISRAEL GALVÁN (SÉVILLE)

Israel Galván, l’esprit libre du flamenco
Fils de bailaores, Israel Galván foule son premier tablao à quatre ans, se frotte à la danse classique à 12 ans et devient professionnel dans la vingtaine.

Biographie complète