Face to Face
Poème sur la communication et les chemins infinis que nos corps empruntent pour se dire, Face to Face s’inspire de la langue du corps pour créer un duo d’une douce et profonde intensité.
L’art du déchiffrement
Une simple main tendue, une autre cachant un visage. Qu’expriment-elles ? Fasciné par les nouveaux modes de communication virtuels, le chorégraphe torontois d’origine chinoise Naishi Wang s’inspire à la fois du langage du corps, des émojis et des rudiments de la parole pour créer Face to Face. Un duo à la fois dense et envoûtant sur les ambiguïtés de la communication, où le corps devient une clé ouvrant des fenêtres à l’infini.
Entre jeux de mains, jeux de rythmes ou simples accolades, Naishi Wang et son complice Lukas Malkowski, magnifiques interprètes, parlent en mouvements. Parfois en miroir, parfois en opposition, leurs gestuelles fluides ou syncopées radiographient nos états d’âme, changeants et imprenables. Hymne à l’imparfaite transmission, Face to Face dessine les ramifications de nos liaisons au monde, à l’autre, et invite le public à décrypter ses secrets.
Un spectacle de Naishi Wang
Idéation, chorégraphie et interprétation Naishi Wang
Co-création et interprétation Lukas Malkowski
Regard extérieur Ginelle Chagnon
Dramaturgie et vidéo Ivy Wang
Assistance vidéo Henry Mak
Conception sonore Wen Yang Ho
Conception lumière Chris Malkowski
Costumes Adam X
Régie A.J Morra
Direction technique Emerson Kafarowski
Administration Dance Umbrella of Ontario
Coproduction Festival TransAmériques + Citadel+Company (Toronto)
Avec le soutien de Conseil des arts du Canada + Ontario Arts Council + Toronto Arts Council + Goethe-Institut Montréal
Coprésenté par La Chapelle Scènes Contemporaines
Création à The Citadel, Toronto, le 20 avril 2022
En première québécoise
Rédaction Elsa Pépin
Traduction David Dalgleish
Naishi Wang (Toronto)
Naishi Wang vit et travaille à Toronto depuis son entrée à l’école du Toronto Dance Theatre en 2004. C’est entre autres grâce à sa collaboration aux projets du chorégraphe québécois Paul-André Fortier, 15 X LA NUIT et Trois (Agora de la danse, 2017), qu’il se fait remarquer par le Festival TransAmériques.