Goodbye
Dépense physique et virtuosité émotionnelle fondent une truculente étude sur la force de création, puissant mélange de danse et de théâtre.
Équilibres contrariés, rêves vitriolés et urgence de vivre rythment un déballage ininterrompu de folles espérances, de conflits intérieurs et de luttes intestines. Bienvenue dans le microcosme agité de Goodbye, où rien ne compte vraiment que l’amour ou la mort. Rudoyés par l’étreinte conjointe des dieux et des démons, les corps se démènent dans un combat vigoureux contre l’adversité. Perdus dans leur propre labyrinthe, ils naviguent dans les eaux tumultueuses d’une réalité aux visages capricieux. Et ils s’inventent mille façons de dire adieu pour survivre aux imperceptibles deuils qui ennuagent nos jours.
Prenant le spectateur à partie, Mélanie Demers nourrit ses obsessions sur la dualité du monde dans cette truculente étude sur l’art et ses artifices. Une déconstruction en règle des certitudes et du spectacle, un puissant mélange de danse et de théâtre fondé sur la dépense physique et la virtuosité émotionnelle.
UN SPECTACLE DE MAYDAY
CHORÉGRAPHIE MÉLANIE DEMERS
INTERPRÉTATION MÉLANIE DEMERS + BRIANNA LOMBARDO + CHI LONG + JACQUES POULIN-DENIS
MUSIQUE JEAN-SÉBASTIEN CÔTÉ
LUMIÈRES ET DIRECTION TECHNIQUE ALEXANDRE PILON-GUAY
TRAVAIL DE VOIX SABRINA REEVES
DIRECTION DES RÉPÉTITIONSANNE-MARIE JOURDENAIS
COPRODUCTION FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES
RÉSIDENCES DE CRÉATIONGARAGE NARDINI (BASSANO DEL GRAPPA) + COMPAGNIE MARIE CHOUINARD + USINE C + CIRCUIT-EST CENTRE CHORÉGRAPHIQUE
PRÉSENTATION EN COLLABORATION AVEC AGORA DE LA DANSE
RÉDACTION FABIENNE CABADO
TRADUCTION NEIL KROETSCH
CRÉATION
MÉLANIE DEMERS (MONTRÉAL)
MAYDAY
L’art comme levier de changement
Mélanie Demers étudie la danse, le théâtre et la littérature à Québec avant de revenir à Montréal, sa ville natale, pour parfaire sa formation. En 1996, à peine diplômée de LADMMI, elle signe sa première chorégraphie, Les oubliettes, et collabore avec divers chorégraphes, dont Danièle Desnoyers et Ginette Laurin. Pendant presque huit ans, elle dansera au sein d’O Vertigo qu’elle quitte en 2006 pour se consacrer pleinement à ses projets. Elle fonde Mayday en 2007, se distanciant de la théâtralité ludique de ses œuvres de jeunesse pour marquer le début d’une démarche qui observe la condition humaine et interroge le rôle de l’artiste dans la société.