© Olivier Chabrillance

House

RICHARD MAXWELL

Richard Maxwell écrit et met en scène avec la précision d’un scanner, la neutralité d’une caméra fixe et l’efficacité d’une couverture de Vogue. Des phrases toutes faites, collectionnées et ré-agencées, disent ce qu’elles disent, en admettant les pauses, les silences et les éclats métalliques d’enregistreuses bon marché. Les personnages, collés au mur, n’ont d’autre identité que d’être un père, un enfant, une épouse et un étranger par qui la tragédie arrive.

Détails

Les éclairages au néon exaspèrent la blancheur des murs, des visages et des voix, accusent la couleur et le style de vêtements rescapés du Village des Valeurs. Il y aura mort d’hommes, sans états d’âme, sans intentions sous-jacentes ou autre genre de sous-texte. Dans ce théâtre de l’étrangeté, la banalité saigne à blanc.

Crédits

TEXTE ET MISE EN SCÈNE DE RICHARD MAXWELL