Isolde
S’amusant à détourner les codes du traditionnel triangle amoureux, le New-Yorkais Richard Maxwell revient au FTA avec une suave comédie d’avant-garde qui nous plonge avec sensibilité dans la psyché féminine.
Après le triomphe de House en 2001 et le choc de Neutral Hero en 2011, Richard Maxwell et ses New York City Players reviennent au FTA avec leur théâtre au jeu mystérieusement décalé. S’amusant cette fois à déjouer les codes du traditionnel triangle amoureux, les voilà qui sondent avec sensibilité et drôlerie les méandres de la psyché féminine tout en égratignant au passage certaines de nos valeurs nord-américaines.
Qu’arrive-t-il lorsque la mémoire d’une grande comédienne s’efface ? Coincée entre l’incapacité à retenir son texte et la disparition de ses souvenirs, Isolde, cette femme bien de notre époque, décide d’échapper à son sort en faisant construire la maison de ses rêves, forteresse contre sa fragilité. En trompant son mari, un entrepreneur généreux mais terre à terre, avec l’architecte, poète et visionnaire, elle est propulsée dans une histoire bien plus vaste qu’elle, que seul peut éclairer — et encore… — le mythe de Tristan et Iseult.
CRÉDITS
UN SPECTACLE DE NEW YORK CITY PLAYERS
TEXTE ET MISE EN SCÈNE RICHARD MAXWELL
INTERPRÉTATION JIM FLETCHER (PATRICK) + BRIAN MENDES (UNCLE JERRY) + CHRIS SULLIVAN (MASSIMO) + TORY VAZQUEZ (ISOLDE)
SCÉNOGRAPHIE SASCHA VAN RIEL
CONCEPTION ORIGINALE DES COSTUMES ROMY SPRINGSGUTH
AJOUTS AUX COSTUMES KAYE VOYCE
LUMIÈRES ZACK TINKELMAN
AVEC LE SOUTIEN DE NATIONAL ENDOWMENT FOR THE ARTS (WASHINGTON) + ALLIANCE OF RESIDENT THEATERS NEW YORK – CREATIVE SPACE GRANT + ANDREW W. MELLON FOUNDATION NEW YORK THEATER PROGRAM + FOUNDATION FOR CONTEMPORARY ARTS (NEW YORK)
RÉDACTION PAUL LEFEBVRE
TRADUCTION NEIL KROETSCH
CRÉATION AU RIVER-TO-RIVER FESTIVAL, NEW YORK, LE 30 JUIN 2013
RICHARD MAXWELL (NEW YORK)
POUR UN THÉÂTRE OÙ PERSONNE NE FAIT SEMBLANT
Le metteur en scène et auteur dramatique Richard Maxwell subvertit de l’intérieur les conventions du réalisme théâtral américain pour créer un théâtre du réel, où domine la dimension performative de l’art dramatique — la réalité concrète de l’acteur en scène —, mais sans toutefois négliger ses dimensions fictive, narrative et mimétique.