Le boson de Higgs
À la manière d’un making of, on suit de près quatre comédiens coincés dans les couloirs étroits du financement, mais solidement accrochés à leur projet de création. Au fil des répétitions prend forme le texte concocté par deux empêcheurs de tourner en rond dans la langue, sur une scène de théâtre et dans les méandres de la vie d’artistes, jeune trentaine.
En superbes cascadeurs du verbe et du geste, les comédiens se lancent dans une enfilade de courtes scènes syncopées et agencées dans un montage qui jazze. S’entremêlent joyeusement des lettres touchantes et des pochades délirantes : « À propos de Kénédé é lé Kénédé », « Celui que dont toutes les femmes le veulent », « Les Chiens Martyrs canadiens », « Le Cul de Sartre », etc. Accompagnés par un pianiste en goguette, les comédiens bondissent et rebondissent sur la trampoline de la création.
TEXTES
BERNARD DION
BENOÎT PAIEMENT
MISE EN SCÈNE ET COLLAGE DE TEXTES
ROBERT REID
SCÉNOGRAPHIE
JONAS VEROFF BOUCHARD
LUMIÈRES
FRANÇOIS MARCEAU
DISTRIBUTION
FRANCIS NÉRON
BENOÎT PAIEMENT
CHRISTOPHE RAPIN
FÉLIXE ROSS
SYLVAIN BERTRAND (PIANISTE)