L’éden cinéma
C’est le théâtre intérieur de Duras. Le désastre antérieur à toute son oeuvre. L’histoire à laquelle elle reviendra toujours : l’Indochine au temps des colonies, l’amant chinois, la folie familiale, l’aîné criminel et la mère Courage dont on ne se sépare jamais. C’est Marguerite Duras, sa déchirante et persistante musique.
Et ce n’est pas le Cinéma Paradiso et son flot de nostalgie, c’est l’Éden Cinéma où elle se projette encore sur l’écran des souvenirs : autobiographie impossible entre restauration et tromperie. Brigitte Haentjens devait un jour aborder le continent noir de Duras. Après Électre et Antigone, après Marie Stuart et Élizabeth I, après Mademoiselle Julie et l’écrivaine incendiée de Malina, voici donc Suzanne, l’autre visage de Marguerite et de Brigitte. Rencontre au sommet de l’émotion et de la douleur.
TEXTE
MARGUERITE DURAS
MISE EN SCÈNE
BRIGITTE HAENTJENS
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE ET RÉGIE
ISABELLE BRODEUR
SCÉNOGRAPHIE
ANICK LA BISSONNIÈRE
COSTUMES
JULIE CHARLAND
MUSIQUE ET SONORISATION
ROBERT NORMANDEAU
ÉCLAIRAGES
SONOYO NISHIKAWA
CONSEILLER AU MOUVEMENT
HUY-PHONG DOAN
MAQUILLAGE ET COIFFURES
ANGELO BARSETTI
CONSEILLÈRE EN DRAMATURGIE
MARIE-CLAIRE LANCTÔT-BÉLANGER
DIRECTION DE PRODUCTION
ALEX GAZALÉ
DIRECTION TECHNIQUE
XAVIER FORGET
CHARGÉE DE PROJET
PAULETTE GAGNON
DISTRIBUTION
SONIA VIGNEAULT
CHRISTIANE PASQUIER
PAUL SAVOIE
PASCAL CONTAMINE
DENIS GRAVEREAUX