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Nature morte

JULIE ANDRÉE T.

Variations sur le thème du paysage et de la mort. Des tableaux faits de chair, de couleur, de lumière et de son marquent les étapes d’un voyage insolite dans la magie de l’abstraction. D’abord expressionniste, le corps s’oublie pour devenir canevas, tache dans le décor. L’espace étire à l’infini sa ligne d’horizon. Le temps s’égrène dans le presque silence d’un ralenti. Puissance d’une poésie visuelle et sonore qui rend les esprits libres et vagabonds.

Détails

En complicité avec les créateurs son et lumière Laurent Maslé et Jean Jauvin, l’artiste visuelle performeuse Julie Andrée T. nous avait tenus en haleine dans Not Waterproof et Rouge avec une insolente accumulation de couleurs ou d’objets. Avec Nature morte, ces intrépides défricheurs de nouveaux territoires scéniques remportent à nouveau le pari de la fusion des langages en transgressant les codes du théâtre et de la performance. Une heureuse conjugaison d’audace et de charisme.

Crédits

UN SPECTACLE DE JULIE ANDRÉE T.
COLLABORATION À LA CONCEPTION JEAN JAUVIN + LAURENT MASLÉ
INTERPRÉTATION JULIE ANDRÉE T.
LUMIÈRES JEAN JAUVIN
CONCEPTION SONORE LAURENT MASLÉ
SCÉNOGRAPHIE JULIE ANDRÉE T. + JEAN JAUVIN

COPRODUCTION FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES
RÉSIDENCES DE CRÉATION LES PRODUCTIONS RECTO-VERSO (QUÉBEC) + CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA  « DRAMATURGIE SONORE AU THÉÂTRE » – UQAC
AVEC LE SOUTIEN DE DANIEL LÉVEILLÉ DANSE
PRÉSENTATION EN COLLABORATION AVEC ESPACE GO

RÉDACTION FABIENNE CABADO
TRADUCTION NEIL KROETSCH

CRÉATION

 

JULIE ANDRÉE T. (SAGARD)

De corps, d’espace et de temps
Formée en arts visuels à Montréal, Julie Andrée T. place d’emblée le corps et l’espace au cœur de sa démarche, déclinant d’abord son travail entre installations et performances solo. Professionnellement active dès 1996, elle a déjà présenté ses œuvres au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Asie et en Amérique du Sud. C’est en 2003, au Festival de Théâtre des Amériques, qu’elle aborde l’espace scénique théâtral avec Problématique provisoire. Elle y explore, entre autres, la perte d’identité, s’éloignant déjà des codes de la performance pour privilégier la dimension graphique de l’œuvre. Mais c’est avec Not Waterproof / L’érosion d’un corps erroné et Rouge, présentées au Festival TransAmériques en 2009, qu’elle touche à l’objet scénique qu’elle recherche vraiment : une installation-spectacle résultant d’un parfait amalgame de matières graphiques (corps, peinture, accessoires, costumes, lumières…) et sonores. Considéré comme un objet, le corps y est souvent mis à rude épreuve.

Biographie complète