Pluton – acte 2
La 2e Porte à Gauche déboulonne les préjugés liés à l’âge en jumelant jeunes créateurs aguerris et figures emblématiques de la danse québécoise. Un pari fou.
Histoires conjuguées au présent
Formidablement inventifs et un brin subversifs, les membres de La 2e Porte à Gauche donnent de bienfaisants coups de pied dans la fourmilière de la création contemporaine depuis plus de 10 ans. Sous l’impulsion de la dramaturge Katya Montaignac, ils déboulonnent les préjugés liés à l’âge dans Pluton en jumelant jeunes créateurs aguerris et figures historiques de la danse québécoise. Une œuvre de mémoire et de rencontres insolites.
Les danseurs de ces quatre courts opus de l’acte 2 ne sont pas nés de la dernière pluie. On les découvre pourtant nus comme au premier jour. Portraits intimes croqués par les regards de leurs cadets. Paul-André Fortier, le magnifique, en dialogue avec les hésitations de Frédérick Gravel. Louise Bédard, l’ultra sensible, vulnérabilisée jusqu’à la trame par Catherine Gaudet. Peter James, l’inquiétant, percutant l’univers absurde de Katie Ward. Et puis, Linda Rabin, la sensorielle, et Marc Boivin, l’impétueux, livrés à la furieuse poésie de Mélanie Demers. Un pari fou. Un beau cadeau.
Un spectacle de La 2e Porte à Gauche
Une production de Danse-Cité
Direction artistique Katya Montaignac
Chorégraphies Mélanie Demers + Catherine Gaudet + Frédérick Gravel + Katie Ward
Interprétation Louise Bédard + Marc Boivin et Linda Rabin + Paul-André Fortier + Peter James
Composition musicale Tomas Furey
Lumières Frédérick Gravel + Caroline Nadeau
Regard extérieur Marie Béland
Répétitrice (Opus Mélanie Demers) Chi Long
Direction de production Vanessa Bousquet
Coproduction Festival TransAmériques + Fortier Danse-Création + MAYDAY
Mélanie Demers (Montréal)
MAYDAY
Mélanie Demers développe une signature coup-de-poing au sein d’une compagnie qu’elle a baptisée MAYDAY. Entre pamphlet et exutoire, ses œuvres à la théâtralité souvent baroque cherchent des raisons d’espérer dans un monde en proie à l’injustice et à la destruction.
Catherine Gaudet (Montréal)
MAYDAY
Tout en micromouvements et sensibilités à vif, la physicalité brute de Catherine Gaudet surgit des distorsions entre émotions et façade sociale, et se teinte d’une théâtralité combinant tensions dramatiques, sens de l’absurde et humour noir.
Frédérick Gravel (Montréal)
MAYDAY
Ses œuvres aux allures de fête ou de concert pop-rock ont fait de Frédérick Gravel l’un des chorégraphes québécois les plus en vue sur la scène internationale.
Katie Ward (Montréal)
MAYDAY
Douée d’un humour absurde très british, Katie Ward privilégie la quête et l’authenticité aux codes esthétiques et aux discours prédigérés.