Rebis
Sur le sol, un cercle, des lignes, un vase d’argile et un corps nu peint de rouge et de noir. Synthèse d’humain et d’animal, tour à tour primitif, contemporain, sensuel, méditatif et végétal, le corps se transforme, s’arborise, se minéralise…
Poème rituel en hommage à Federico García Lorca, Rebis évoque, suggère et n’illustre pas. Cette danse sensorielle avant tout puise à des mythes reculés ses images lunaires faites de chaleur enveloppante et d’érotisme triomphant. Elle emprunte à l’alchimie également : » Rebis « , qui veut dire chose double et qui représente la fusion des deux principes opposés qui régissent l’univers, annonce la pierre philosophale, l’oeuf regénérateur… Monologue intérieur, chant sacré et cérémonie secrète, Rebis, habité par l’androgynie, voyage sans heurt, entre soleil et ombre, des frémissements de la peau aux zones occultes de l’inconscient.
Conception et interprétation Alvaro Restrepo