The Black Piece
Entre obscurité absolue et lumière crue, Ann Van den Broek orchestre un périple chorégraphique aux allures de film noir. Une aventure sensorielle extrême. Brillant.
Série noire
Anthropologue de nos pulsions les plus archaïques, la Belgo-néerlandaise Ann Van den Broek traque la fibre intime de notre fascination pour les ténèbres. Elle nous entraîne en zones troubles en passant de l’obscurité absolue à la lumière la plus crue. Un périple chorégraphique aux allures de film noir. Une aventure sensorielle extrême.
Un souffle qui s’accélère, des pas précipités. Sueurs froides. Un visage effrayé en gros plan sur écran vient déchirer la nuit scénique. Fuyant l’œil de la caméra, la danseuse retourne à la noirceur. Une lampe de poche y surprend soudain une rencontre intime. Un brin de rêve se dessine sur une peau. La peur glisse dans l’érotisme et l’onirisme. Voyage aux confins de la symbolique du noir. La lumière inonde l’espace, les corps survoltés se font incantatoires. Blackout à nouveau. Les sens s’affolent, l’imaginaire carbure, nourri par le ressac de cette mystérieuse danse des ténèbres. Sensations fortes. Visions indélébiles. Brillant.
Un spectacle de Ward/waRD
Conception, chorégraphie et costumes Ann Van den Broek
Interprétation Louis Combeaud + Ferhat Günes + Frauke Mariën + Nik Rajšek + Emma Seresia + autres interprètes
Vidéo live Thorsten Alofs
Lumières Bernie van Velzen
Musique Arne Van Dongen
Voix Gregory Frateur
Scénographie Ann Van den Broek + Bernie van Velzen
Création avec le soutien de Performing Arts Fund NL (La Haye) + Prins Bernhard Cultuurfonds (Amsterdam)
Coproduction ccBerchem (Anvers) + Korzo producties (La Haye)
Présentation Infopresse avec le soutien de Performing Arts Fund NL
Création au ccBerchem, Anvers, le 14 juin 2014
Ann Van den Broek (Anvers + Rotterdam)
WArd/WaRD
Entièrement dédiée à la chorégraphie après une fructueuse carrière d’interprète, Ann Van den Broek se montre rebelle à la norme tant sociale qu’esthétique. Au cœur de ses recherches, les comportements humains qu’elle dissèque au scalpel pour en extraire les émotions les plus obscures comme les plus lumineuses.