Titanic

En 1898, Majan Robertson imaginait, dans un roman, un paquebot infiniment plus grand que ce qu’on avait construit jusque là. ll embarquait à bord de son navire tout un peuple de passagers riches et pacifiques et, pendant son premier voyage, le faisait se heurter à un iceberg et sombrer par une froide nuit d’avril.

Détails

En 1985, Jean-Pierre Ronfard, Gilles Maheu et une quarantaine de participants vous convient à une nouvelle célébration de l’épopée du Titanic. C’est le printemps. La nuit est calme. La mer d’huile. Et autour de minuit, la catastrophe se déchaîne. Celle du Titanic seulement? Avril 1912 n’est pas loin d’août 1914, et la belle époque des années vingt mène au jeudi noir de 1929 et, de là, à l’orgie sanglante de 1939-45 avec ses deux sommets jumeaux: Auschwitz et Hiroshima. Puis la Corée, Budapest, le Viet-nam, Prague, Varsovie, Téhéran…

Destin tragique et grotesque qui semble être le lot d’une humanité sans cesse endormie dans l’apparence du calme sans cesse étonnée par l’irruption de l’inéluctable. La nuit du Titanic: « A night to remember »…

Crédits

Texte de Jean-Pierre Ronfard
Mise en scène: Gilles Maheu