© Olivier Samson Arcand

Uqquaq, l’abri

GENEVIÈVE PEPIN

En 1999, Laurentio, le chasseur de la région d’Igloolik au Nunavut, conteur et acteur, qui pratique la danse à tambours des Inuits, rencontre Geneviève, la danseuse, improvisatrice et performeuse. Uqquaq, L’Abri scelle une rencontre et en retrace l’histoire.

Détails

Pendant qu’un documentaire est projeté se tissent sur scène les fils de la tente qui va les abriter. Comme deux chenilles, Geneviève et Laurentio filent ensemble un doux cocon et sont eux-mêmes les brins de coton, de peau de phoque et de laine qui forment leur chrysalide, lieu de leur réunion, marqué par la cohabitation de codes et de légendes, par la rencontre de la danse moderne, d’un conte en Inuktitut et d’une séquence de drum dance, de moments où elle revêt d’écheveaux de laine une structure de cordes tandis qu’il prépare la corde en peau de phoque qui servira de base à l’abri. Représentation impure, hybride, mixte, à la croisée des cultures, des pratiques et des sensibilités,Uqquaq, L’Abri est un formidable antidote à la frilosité et au repli identitaire.

Crédits

CONCEPTEURS ET PERFORMEURS
GENEVIÈVE PEPIN
LAURENTIO Q. ARNATSIAQ