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Yellow Towel

DANA MICHEL

La performeuse Dana Michel se joue des stéréotypes de la culture noire pour incarner une créature étrange dans un rituel déroutant. Une figure du Montréal underground à découvrir.

Détails

Enfant, Dana Michel coiffait ses cheveux d’une serviette jaune pour ressembler aux blondinettes de son école. Adulte, elle revisite le monde imaginaire de son altérité dans un rituel performatif sans fard et sans censure. Entre gravité et bouffonnerie, elle creuse des stéréotypes de la culture noire et les détourne pour voir si elle s’y trouve. Patiemment, elle laisse surgir de ses mémoires profondes une créature étrange qu’on apprivoise en même temps qu’elle. Lente et déroutante métamorphose qu’on suit avec fascination.

D’abord marquée par l’esthétique de la mode et du vidéoclip, les cultures queer et la comédie, Dana Michel est vite sortie du lot de la relève en danse. Avec Yellow Towel, qu’elle a mûri à Vienne, Bruxelles, New York et Toronto, elle explore de nouveaux territoires de création et s’affirme résolument comme une artiste à suivre. Une figure du Montréal underground à découvrir.

Crédits

UN SPECTACLE DE BAND OF BLESS
CHORÉGRAPHIE, INTERPRÉTATION, SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMESDANA MICHEL
CONSEILLERS ARTISTIQUES IVO DIMCHEV + PETER JAMES + ANTONIJA LIVINGSTONE + MANOLIS TSIPOS
PHOTO MAXYME G. DELISLE 

COPRODUCTION FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES + STUDIO 303
RÉSIDENCES DE CRÉATIONCOMPAGNIE MARIE CHOUINARD + THE MAI + LE CHIEN PERDU (BRUXELLES) + USINE C + CIRCUIT-EST CENTRE CHORÉGRAPHIQUE + STUDIO 303
AVEC LE SOUTIEN DUPROGRAMME D’ACTION CULTURELLE DU CIRQUE DU SOLEIL + MAI
PRÉSENTATION EN COLLABORATION AVECMONUMENT-NATIONAL

RÉDACTION FABIENNE CABADO

CRÉATION MONDIALE AU FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES, LE 24 MAI 2013

 

DANA MICHEL (MONTRÉAL)
BAND OF BLESS

Jusqu’au-boutiste et marginale

Originaire d’Ottawa, Dana Michel passe du marketing à la danse à 25 ans via la fréquentation des raves. Ex-sportive professionnelle, cette diplômée en création chorégraphique de l’Université Concordia baptisera sa compagnie Band of Bless, en référence aux blessures physiques et émotives qui inspirent son travail. En 2005, the greater the weight marque son entrée sur la scène professionnelle et lui rapporte un prix. L’année suivante, The Globe and Mail la sacre « Meilleure chorégraphe émergente ». Classée trois ans de suite dans le Top 10 du Mirror, elle a déjà présenté son travail dans six pays d’Europe et d’Amérique du Nord

Biographie complète