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© Marion Vogel
DanseThéâtre

Bronx Gothic

Okwui Okpokwasili

Intimités en construction

De quoi avons-nous besoin pour survivre ? Pour être entendu·e·s ? Pour apparaître ? Depuis la création de Bronx Gothic en 2014, la danseuse et chorégraphe états-unienne Okwui Okpokwasili a présenté cette pièce mythique sur les scènes de plusieurs continents. La danseuse Wanjiru Kamuyu, dans un geste d’une puissante sororité, offre un nouveau corps à ce solo qui enchevêtre violence et désir dans la vie d’une jeune fille noire du Bronx.

À la fois danse, théâtre et installation, le spectacle repose sur un échange épistolaire brut et direct où l’intimité de deux jeunes filles noires se construit dans l’ombre. Désirs troubles, premières expériences et agressions, leurs deux voix et leurs êtres résonnent pour exister dans un monde qui les rend invisibles. Appel à la conscience sans détour, Bronx Gothic est une véritable manifestation d’empathie. Antiraciste, décolonial et féministe, un solo acéré à l’extrême pour dire avec force une histoire singulière.

Crédits
Information générale

Sur l'artiste

© Michael Avedon

Okwui Okpokwasili (Brooklyn) Sweat Variant

Okwui Okpokwasili, artiste multidisciplinaire basée à Brooklyn, est issue d’une famille immigrée du Nigeria et a grandi dans le Bronx des années 1980.

Biographie complète

Échos des médias

 “A mesmerizing and sometimes harrowing solo piece. […] Even as her narrative blurs and dims, Okpokwasili leaves us deep in the yearning, broken hearts of the Bronx girls.”

Tim Murphy, The New York Times (États-Unis), 2014-01-15

 “I consider Bronx Gothic a masterpiece”

Eylül Fidan Akıncı, The Theatre Times (États-Unis), 2022-07-04

“Her work imagines women taking space and giving voice, looking at each other and asking: What do you need?”

Alexis Soloski, The Guardian (États-Unis), 2019-05-27

 “A haunting, unflinching exploration of black female adolescence […] Blurring the real with the imagined and leaving us to contend with its uncertainties.”

Siobhan Burke, The New York Times (États-Unis), 2017-07-05

Entretien

« Ce qui m’importe, c’est de montrer le corps comme un corps humain. Créer, partager une humanité collective. Je suis intéressée par le fait de raconter des histoires et de parler des conditions sociales et politiques dans lesquelles nous vivons. Le texte me permet cela. Je veux que ces deux langages, mouvement et texte, soient toujours en train de se heurter, de se frictionner. »

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