Nehanda
Pas de justice, pas de paix
Elle porte son africanité comme un étendard. Elle refuse les hiérarchies et les déconstruit. Elle renoue avec la puissance de la spiritualité et de la féminité. nora chipaumire, figure majeure de la scène chorégraphique internationale, nous invite, nous accueille et nous bouscule.
Pour sa plus récente création, la chorégraphe rebelle originaire du Zimbabwe réunit vingt artistes, musicien·ne·s, chanteur·euse·s et danseur·euse·s, dans une épopée d’approximativement 5 h 30, qu’elle appelle opéra. Entre concert chorégraphié et cérémonie en trois chapitres, Nehanda dénonce le procès opposant la reine Victoria à Charwe Nyakasikana, responsable du mouvement anticolonial en Rhodésie à la fin du XIXe siècle. Les rythmes et les chants transmettent le récit de Nehanda, figure spirituelle du soulèvement du peuple shona. Rassemblés dans l’espace mythique de la révolte, public et artistes prennent part à l’histoire, à la résistance, à la réparation.
Sur l'artiste

nora chipaumire (Mutare + New York + Berlin)
nora chipaumire a d’abord étudié le droit, puis la performance, la chorégraphie et la danse en Afrique, en Jamaïque, à Cuba et aux États-Unis. Ses performances ont fait le tour du monde, et ont été présentées entre autres en France, en Italie, au Japon, au Sénégal et au Zimbabwe.
Échos des médias
“Nehanda provided an extraordinary multi-sensory experience that felt at times chaotic, but was never less than thrilling.”
Robert Johnson, NJArts.net (États-Unis), 2022-09-20
« Dans cette pièce, le spectateur est immédiatement immergé dans un flot quasi continu de musique. »
Crystal Zrnjevic, Theatre Actu (France), 2022-10-27
« La recherche musicale est exceptionnelle. »
Fabien Rivière, Espaces Magnétiques (France), 2022-11-06
“Incarnating formidable female spirits has long been a specialty of this Zimbabwean-born choreographer and performer.”
Brian Seibert, The New Yorker (États-Unis)
“[The Band] was an eight-piece ensemble that produced a rolling river of groove. The mbira, or thumb piano, provided the main current, joined by percussion and guitar and topped by vocals in many languages other than English: ululations, choral harmonies, the growl or patter of McIntosh Jerahuni, the clarion call of the wonderful Fatima Katiji.”
Brian Seibert, The New York Times (États-Unis), 2022-09-18