White Out
Toujours presque l’aube
Une chambre en bord de mer où se lève le brouillard. Tout disparaît… L’horizon de la scène fait place à un vertigineux théâtre sensoriel, onirique et déboussolant. Dans cette expérience quasi extatique, seule nous guide la voix ténue d’une femme, qui revient au réel à pas de loup. La maladie de la mort de Marguerite Duras sert de vague de fond à cette chanson d’ombres.
Voici White Out, véritable immersion dans l’univers de la compagnie L’eau du bain — un trio d’artistes joueur de sons et de songes. Dans l’éclatante chambre lumineuse créée par Nancy Bussières, le paysage sonore se tisse en direct entre les broderies électroacoustiques de Thomas Sinou. Sur le plateau, Anne-Marie Ouellet joue d’abord seule cette partition vivante dont elle signe aussi l’écriture scénique, jusqu’à ce que débarquent des présences inattendues, vitales. Une frémissante excursion poétique. À couper le souffle.
Sur les artistes

Nancy Bussières (Montréal) L'eau du bain
Artiste et professeure à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal, Nancy Bussières réalise de nombreuses conceptions de spectacles où elle adopte une approche basée sur l’expérience et la perception.

Anne-Marie Ouellet (Chelsea) L'eau du bain
Anne-Marie Ouellet se définit comme la « prospectrice » du groupe et s’intéresse aux espaces de porosité entre le réel et la fiction. Aussi professeure au département de théâtre de l’Université d’Ottawa, elle signe les mises en scène de L’eau du bain et se retrouve parfois sur la scène, où elle peut pousser sa recherche depuis les entrailles du théâtre.

Thomas Sinou (Chelsea) L'eau du bain
Thomas Sinou, formé à l’Institut supérieur des techniques du son à Paris, s’intéresse à l’interactivité entre le public, l’espace scénique et les personnes qui y évoluent.
Échos des médias
« Expérience sensorielle puissante et saisissante, la création White Out, dont le sujet traite d’une perte de repères, plonge le spectateur entre le rêve et l’éveil. […] C’est réussi. »
Yves Leclerc, Le Journal de Québec, 2022-05-28
« Tempête sensorielle aux confins du vide. »
Anicée Lejeune, Le Droit, 2022-04-05
« Le spectateur se retrouve au cœur d’un immense vortex sonore et visuel. »
Yves Leclerc, Le Journal de Québec, 2022-05-28