Un oiseau vivant dans la gueule
À l’abri du regard des étrangers, le désir se répand comme une tache d’ombre. Il dévore, tisse des liens inextricables. Un oiseau vivant dans la gueule; une femme qui retrace l’histoire dans l’histoire. Au bout de sa plume deux hommes, deux coqs, I’affrontement de forces obscures. Des images énfoncées dans la chair. Des sons rauques retenus entre les dents.
« Voici une histoire d’amour violente où trois voudrait bien résoudre l’équation du deux afin que deux puisse devenir un. Il ne sera pas sans risque pour les comédiens d’aborder cette histoire simple dans son propos, mais complexe dans sa définition. C’est une pièce qui ne saurait surtout pas se satisfaire d’une interprétation au premier degré. Elle permet autant qu’elle appelle la transposition et la métaphore »
Mise en scène
Isabelle Villeneuve
Texte
Jeanne-Mance Delisle