Hiroshima mon amour
In 1959, 14 years after the atomic bombing in Hiroshima, Alain Resnais and Marguerite Duras drew upon its memory to create a film of rare beauty, a cinematic poem of love and death. Over half a century later, in a world that seems increasingly on the brink of irreparable harm, Australian composer Rósa Lind and Quebec director Christian Lapointe revisit this cult classic, revealing its operatic potential.
Paying homage to the film’s remarkable modernity and Duras’ uncompromising script, Lind and Lapointe deliver an opera that defies conventions and blurs the boundaries between disciplines. Developed in collaboration with the Quatuor Bozzini and the opera company Chants Libres, Hiroshima Mon Amour is a work for eight instrumentalists, three singers, and one live filmmaker. Like the film it is based on, it is a bold and passionate cry for peace.
About the artists
Christian Lapointe (Québec City) Théâtre Carte Blanche
Christian Lapointe is an FTA regular whose dialogue with the work of Marguerite Duras began with L’homme Atlantique (et La maladie de la mort), created in 2013.
Rósa Lind (Southern Highlands)
Australian composer and writer Rósa Lind (Rosalind Page) is both an iconoclast and a renowned artist whose compositions are in demand from leading musical institutions around the world.
Media Coverage
« Au cours des vingt dernières années, Christian Lapointe a signé près de trente mises en scène sans jamais faire deux fois la même chose. Du symbolisme au minimalisme, de William Butler Yeats à Mathieu Arsenault, de la forme courte à l’œuvre marathon, de la pièce chorale à la représentation sans aucun acteur, le créateur a toujours su se réinventer. »
Christian Saint-Pierre, Le Devoir
« Christian Lapointe a inventé des formes radicales pour sonder l’essence de l’âme humaine et son dialogue incessant avec sa propre disparition. La mort rôde toujours dans le théâtre de Lapointe, mais on oublie parfois que l’amour est aussi dans sa ligne de mire et que la recherche d’amour fait partie intrinsèque de sa réflexion sur la disparition (et l’impossibilité d’une réelle existence au monde). En s’appropriant les mots de Duras, qui flirtent toujours avec la notion d’absence mais beaucoup avec l’amour et la quête de l’autre, Lapointe se dévoile dans une émotion nouvelle et son spectacle, bien que très formel et entièrement articulé dans une tension entre le corps et l’écran, est porté par une délicatesse qu’on lui connaissait peu. »
Philippe Couture, Voir (about L’homme atlantique [et La maladie de la mort])
« Il est de ces créateurs insaisissables, qui tracent leur chemin à grandes embardées, qui étonnent chaque fois tout en se forgeant une signature, une identité artistique uniques. De ceux qui se renouvellent sans cesse, véritables têtes chercheuses ne craignant pas de fouiller l’avant-garde, d’explorer les bas-fonds, pour en soutirer une hypothétique lumière, une substantifique moelle. Il est de ces artistes implacables, qui embrassent leur art de tout leur corps, de toute leur âme, dans un engagement total, incandescent. »
Michelle Chanonat, Revue Jeu
« La tête dure de Christian Lapointe ne connaît pas la complaisance, ni envers nous, ni envers lui-même. Elle vise son propre étonnement. Imiter la vie, ses postures, ses galipettes, très peu pour elle. L’artiste cherche à s’expliquer ses mécanismes obscurs, ses appétits, ses dérobades. »
Jean St-Hilaire, Le Soleil
« Christian Lapointe est une grande voix du théâtre québécois contemporain. »
Marie-Hélène Constant, Liberté