Gorgeous Tongue
S’inspirant de rêves, de récits, et de chants, Gorgeous Tongue, solo créé par la chorégraphe anishinaabe Lara Kramer et interprété par Jeanette Kotowich, célèbre les futurités autochtones.
Seule en scène, à la fois de ce monde et d’un autre univers, une interprète dévoile des souvenirs au son d’une partition rythmique. Pour ce nouveau solo intitulé Gorgeous Tongue, Lara Kramer convie sa complice Jeanette Kotowich, interprète nêhiyaw-métisse, à donner corps aux récits, aux rêves et aux chants provenant des racines anishinaabe de la chorégraphe. En pénétrant dans cette nouvelle constellation artistique, Kotowich interprète des mouvements qui revisitent le passé et préfigurent un monde à venir. Une invitation à célébrer les transformations et les futurités autochtones.
Véritable fruit d’une sororité entre les deux artistes, ce solo oscille entre le besoin de stabilité et la découverte d’un nouvel appétit. Après Windigo (FTA, 2018) et Them Voices (FTA, 2021 et 2022), Kramer explore ici la quête de plaisir et la puissance de l’instinct.
Une production de Lara Kramer Danse
Conception, création, scénographie et conception sonore Lara Kramer
Interprétation Jeanette Kotowich
Artiste invité François Bouvier
Regard extérieur Peter James
Lumières et direction technique Jo Vignola
Gardienne du savoir Ida Baptiste
Aîné Emerson Ninigishki’ing
Assistance à la direction technique Chloé Depommier
Coproduction Festival TransAmériques + Centre de Création O Vertigo – CCOV
Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec
Résidences de création Centre de Création O Vertigo – CCOV + Compagnie Marie Chouinard + MAI (Montréal, arts interculturels)
Présentation en collaboration avec Agora de la danse + Tangente
Création au Festival TransAmériques, le 31 mai 2024
Rédaction et traduction Julie Burelle
Lara Kramer (Montréal/Tio'tià:ke/Mooniyaang)
Lara Kramer Danse
Lara Kramer est une chorégraphe et artiste multidisciplinaire d’origine ojie-crie et mennonite. Elle vit et travaille à Tiohtià:ke/Mooniyaang/Montréal. Son œuvre, fondée sur les relations et savoirs intergénérationnels et sur les répercussions des pensionnats autochtones, a été présentée à travers l’Amérique du Nord, en Europe, en Australie ainsi qu’en Martinique.