Nos futurs vivaces — d’écologie et de justice

Kama La Mackerel est un·e écrivain·e multilingue, artiste visuel·le, performeur·e, éducateur·ice et traducteur·ice littéraire mauricien·ne-canadien·ne qui croit en l’amour, la justice et l’émancipation individuelle et collective. Sa pratique brouille les frontières des pratiques artistiques traditionnelles afin de créer des espaces esthétiques d’où des vocabulaires décoloniaux et queer/trans peuvent émerger. À la fois narratologique et théorique, personnel et politique, sa méthode interdisciplinaire, développée au cours des 10 dernières années, est ancrée dans le rituel, la méditation, les modalités de guérison ancestrale, l’auto-ethnographie, l’histoire orale, la recherche d’archives et la médiation en arts communautaires.

Kama croit fort que les pratiques artistiques et culturelles ont le pouvoir de façonner la résilience, d’êtres guérisseuses et d’agir comme des formes de résistance au statu quo. Avec un engagement aigu envers les récits océaniques, la souveraineté des îles, la poétique transgenre et le passé spirituel queer/trans, son corpus remet en question les notions coloniales de l’espace-temps en lien avec l’histoire, le pouvoir, le langage, le corps et la formation du sujet.

Kama a enseigné, performé et exposé des œuvres dans des musées, galeries, théâtres et universités à l’international. En 2021, iel a été décerné le Prix Joseph S- Stauffer pour artistes émergent·es et à la mi-carrière en arts visuels du Conseil des Arts du Canada. Son livre primé ZOM-FAM (Metonymy Press) a été nommé un CBC Best Poetry Book et un Globe and Mail Best Debut. Kama vit à Tio’tiak:ke qui aussi connu sous le nom de Montréal.

lamackerel.net // @KamaLaMackerel

Elle renforce son expérience terrain en enrichissant ses compétences au sein d’organismes communautaires abordant des enjeux sociaux à une échelle autant macro que micro. Dernièrement, elle déploie des projets personnels, notamment L’environnement, c’est intersectionnel dont elle est la fondatrice et qui est une initiative mariant arts, engagement et éducation populaire. 

Féministe intersectionnelle, conférencière et artiste, elle se perfectionne sur les thématiques touchant de près ou de loin la justice sociale, la sociologie et l’anti-oppression.

C’est lors d’une manifestation à la COP25 qu’elle a décidé de faire un changement de programme. Candidate aux dernières élections fédérales, la louperivoise est passionnée par l’environnement, la santé mentale et les enjeux touchant la lutte au racisme.

La jeune femme adore l’écriture et l’impro. Dans ses temps libres, vous la trouverez sur des pentes de ski en Estrie ou dans une librairie. Son plus grand rêve est d’escalader le Kilimandjaro, sa couleur préférée est le mauve et elle rêve de jouer une reine dans Bridgerton !

Plus tard, elle aimerait devenir avocate criminaliste et politicienne. Ou journaliste. Ou écrivaine. Ou Ricardo. Bref, beaucoup de choses en même temps.

Elle aime cultiver la nourriture, les communautés, et la souveraineté alimentaire. En plus de travailler dans l’agriculture urbaine, elle priorise la création d’espaces de connexion, de guérison et de croissance, ainsi qu’au transfert de ressources vers des groupes et des mouvements dirigés par des personnes racisées.

Ulivia a d’abord appris à maîtriser les techniques artisanales traditionnelles lors d’ateliers de perlage organisés au Forum des jeunes autochtones en 2017. Elle a poursuivi son apprentissage de manière autodidacte, en fabriquant des boucles d’oreilles et d’autres objets tridimensionnels miniatures. Son amauti rouge perlé est exposé à La Guilde pour la cinquième édition de la Biennale d’art autochtone contemporain (BACA).

Ulivia a également collaboré avec le Wapikoni Mobile, promouvant le mandat, les valeurs, les objectifs et le rayonnement des activités de cette organisation lors d’ateliers de sensibilisation organisés dans des écoles secondaires, des festivals et des événements culturels. Elle a réalisé le court métrage Wearing my culture (2018), et Not just a Missing or Murdered Aboriginal Woman (2019). Ulivia a également joué dans la série télévisée Épidémie et fait partie de la distribution de la pièce primée Aalaapi. Elle a été chargée de programme à Aumaaggiivik, le secrétariat des arts du Nunavik à l’Institut culturel Avataq où elle travaillait au soutien et à la promotion des artistes du Nunavik. Elle travaille actuellement avec Aaqsiiq, la première compagnie de théâtre du Nunavik.