Un avant-goût du printemps !

Montréal, jeudi 10 février 2022 — Les codirectrices artistiques du Festival TransAmériques Martine Dennewald et Jessie Mill dévoilent aujourd’hui, avec joie et confiance, cinq spectacles de danse et de théâtre en guise d’aperçu de la 16e édition du FTA, qui se déroulera à Montréal du 25 mai au 9 juin 2022.

Cette première programmation signée par les codirectrices marque le retour d’un volet international d’envergure, en dialogue avec des créations québécoises et canadiennes. Impatient de retrouver des publics friands d’expériences inédites, le FTA se déploiera en salle et à l’extérieur, pour faire apparaître une diversité d’imaginaires, de formes et de géographies.

 




Une grande épopée africaine en ouverture du FTA

Re:Incarnation du chorégraphe nigérian Qudus Onikeku sonde les profondeurs de la culture yoruba avec deux musiciens et dix danseur·euse·s propulsé·e·s par le groove musical de Lagos. Avec l’effet d’une formidable décharge électrique, Qudus Onikeku traduit une conception cyclique du monde, ouvrant un espace-temps où vie, mort et renaissance se côtoient. Fantaisiste et joyeuse, la réincarnation qu’il propose prend la forme d’une fête visitée par des êtres fabuleux et mythiques. Un grand spectacle généreux où la créativité des jeunes interprètes virtuoses participe à renouveler nos visions de la danse.

Présenté par La Presse 

 

Une géniale enquête historiographique sur la résistance

Maîtrisant parfaitement l’art du décalage, Adeline Rosenstein décortique les mécanismes de la résistance politique et ceux de l’oppression, en cherchant le moyen ludique de les représenter. De la Belgique au Congo, de la France à l’Algérie, ce brillant chantier documentaire à la croisée du théâtre et des sciences sociales, embrasse la complexité historique avec beaucoup d’humour. Dans Laboratoire poison, dix actrices et acteurs remarquables incarnent et détournent les archives de la résistance, illustrant avec malice les actes de collaboration, d’oppression, de trahison ou de vengeance. Un spectacle lumineux et espiègle qui aiguise le regard et déconstruit les idées reçues.

 

Un oratorio pour neuf interprètes afrodescendant·e·s

La pièce M’appelle Mohamed Ali de l’auteur congolais Dieudonné Niangouna relie l’Afrique à l’Amérique par les poings de l’icône américaine de la boxe. Portrait croisé entre un homme de théâtre africain et le boxeur mythique, deux combattants acharnés pour la dignité humaine, ce texte est mis en scène par le Théâtre de La Sentinelle, dirigé par Tatiana Zinga Botao, Lyndz Dantiste et Philippe Racine. Première compagnie québécoise ayant pour mandat d’offrir des rôles de premier plan aux artistes racisé·e·s, la Sentinelle travaille à révolutionner nos scènes en conviant ici une exceptionnelle distribution afrodescendante pour « boxer la situation ».

Coprésenté par Théâtre de Quat’Sous

 

Un défilé subversif pour déconstruire les stéréotypes

Corrosif et déstabilisant, Make Banana Cry est le fruit d’une stimulante collaboration entre les chorégraphes et danseurs canadiens Andrew Tay et Stephen Thompson et l’artiste visuelle Dominique Pétrin. Dans le décor d’une vraie fausse exposition muséale, une troupe d’interprètes défile, le temps d’un fashion show détourné, où se déverse une vague de corps politiques prêts à faire trembler le regard occidental. Usant habilement du pouvoir de transformation de la scène, les artistes interrogent la transmission de l’identité culturelle et mettent en déroute les fantasmes des spectateur·trice·s. Un happening critique et flamboyant.

 

Un aquarium géant au cœur du Quartier des spectacles

Posée sur la place publique, l’œuvre monumentale Holoscenes de l’artiste américain Lars Jan refait le lien entre l’activité humaine, la crue des eaux et son incidence sur la vie quotidienne. Véritable sculpture vivante, l’installation sera en action cinq heures par jour, proposant des tableaux d’une vibrante poésie réalisés par des interprètes qui évoluent sous l’eau. Holoscenes évoque l’effet des changements climatiques en déjouant le registre de la catastrophe. Propice aux dialogues entre arts et sciences, ce spectacle gratuit a inspiré la tenue d’une Journée de l’eau dans le cadre des Terrains de jeu du FTA. Au programme : conversations, débats et autres activités en compagnie de spécialistes de l’eau, d’artistes et de militants.

Présenté avec le soutien de La Fondation Cole + Partenariat du Quartier des spectacles

 

Billets à l’unité en vente dès maintenant !

 

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