1985

FESTIVAL DE THÉÂTRE DES AMÉRIQUES — 1IÈRE ÉDITION

Albertine en cinq temps

Albertine en cinq temps

Michel Tremblay consacre sa dernière pièce à l’une des femmes les plus complexes et méconnues de sa galerie: ALBERTINE; personnage éclaté, dans le temps et dans l’espace, qu’incarnent avec générosité cinq comédiennes. Simultanément, cinq instantanés d’un même personnage s’affrontent et se répondent sous le regard de la tranquille Madeleine, irritante de certitude, sa soeur, son témoin privilégié. La double aliénation d’Albertine en tant que femme issue d’un milieu familial défavorisé fait que sa rébellion ne peut s’exprimer que par les cris, le désespoir, le refus de se reconnaitre dans sa fille. Mais crier, c’est déjà une libération…

Bolivar

Bolivar

Sur scène, un camp de concentration, la menace permanente du fascisme dans le monde. En filigrane s’impose aux spectateurs une vision de l’Amérique du Sud contemporaine , réprimée et, de plus, confrontée à son « Libertador ». Les dirigeants du camp, usant d’une cruelle ironie, forcent les prisonniers à concevoir et à monter une pièce de théâtre sur Simon Bolivar.

Circulations

Circulations

Les douze leçons de « I’Anglais sans peine » dans son « walkman »‘ une jeune femme de Québec part à l’aventure aux États-Unis, laissant derrière elle famille et emploi. Sur la côte de la Nouvelle-Angleterre, à Provincetown et à New York, des rencontres avec des hommes et des mythes: « John and Bob, and Clark Kent alias Superman » et les autres! Cet itinéraire intérieur, cette fuite en avant prend fin à New York, lieu de réconciliation ultime avec soi-même et avec la figure du père.

Dreamland Burns

Dreamland Burns

Au moment d’écrire ces lignes, la nouvelle création du Squat Theatre n’a pas encore atteint sa forme définitive. Avant même New York, les amateurs de théâtre de Montréal seront parmi les tout premiers à découvrir DREAMLAND BURNS (titre provisoire). Visuellement, le spectacle fait appel tant au cinéma qu’au théâtre, il s’élabore autour de la fragile frontière entre l’illusion et le réel. Sur l’écran, une journée de la vie d’une jeune fille. Sur scène, le rêve qui hante sa nuit. Le Squat se donne pour défi de représenter la réalité par la forme cinématographique et de faire naître la magie, I’illusion et le fantastique par les moyens théâtraux. « A dream machine » bien huilée et séduisante. De plus, une trame musicale s’immisce dans la représentation jusqu’à transformer un épisode de la vie de cette jeune fille en un véritable opéra.

Facundina

Facundina

Spectacle basé sur un manuel d’anthropologie, Facundina y Miranda, una historia de vida de Manuel Rocca et Guillermo Magrassi. Adaptation théàtrale et mise en scène: Eduardo Hall. Interprète: Graciela Serra. Pièce présentée en espagnol.

Katajjak

Katajjak

Connaissez-vous le KATAJJAK? Il s’agit d’un jeu de voix traditionnel du Québec arctique. Six femmes rieuses, deux jeunes filles et leurs ainées, occupent sans cérémonie l’aire du jeu.

La lumière blanche

La lumière blanche

Trois femmes se rencontrent dans le désert. La première est un monstre de laideur, la deuxième est une pingouine spontanée et colorée, la troisième est enceinte et bien élevée.

Le porteur des peines du monde

Le porteur des peines du monde

« Je me bats pour celui de mes frères qui vit saoul et déraciné comme une pure blessure hurlante (…) Montre-leur ce que tu as dans ton sac, Montre-leur ce que tu as sur le coeur. »

Le rail

Le rail

D’abord la terre… Son odeur, sa présence étouffante… L’anonymat d’un lieu… Du brouillard déchiré par une voie ferrée, le rail. Un convoi d’hommes, de femmes, de marchandises: des voyageurs, une cantatrice, des soldats, le désir.

Les paradis n’existent plus… Jeanne d’Arc

Les paradis n’existent plus… Jeanne d’Arc

Conçu comme un poème dramatique, LES PARADIS N’EXISTENT PLUS… JEANNE D’ARC confronte le langage de l’imaginaire à celui du quotidien.

Les purs

Les purs

Un spectacle qui se défait et se refait. Le public se répand sur la scène et devient la pièce. La vie s’improvise et devient théâtre.

Mansamente

Mansamente

Dans un environnement dépouillé qui évoque la vie simple des paysans et des Indiens du Brésil, Marcos et Rachel Ribas, vêtus de noir, se penchent au-dessus d’un univers liliputien et manipulent avec tendresse leurs figurines. De leur coin de pays, trois courtes histoires sans paroles, trois tranches de vie, trois poèmes: la mort d’un vieux paysan dans les bras de sa femme, le mystérieux voyage d’un enfant et d’un oiseau dans la jungle luxuriante, I’idylle d’un couple d’adolescents.

Maria Antonia

Maria Antonia

Dans une Cuba d’avant la révolution, condamnée à la pauvreté et au sous-développement , une jeune prostituée, Maria Antonia, vit son premier amour.

Mein

Mein

Jeune loup du monde des affaires, « I » est ambitieux et désire parvenir rapidement au pouvoir, à la présidence de l’importante compagnie pour laquelle il travaille. Trois hommes et deux femmes incarnent tour à tour « I ». Tous vêtus de complets gris, ils sont la tête, l’esprit de « I », en cinq compartiments, en cinq facettes complémentaires mais parfois contradictoires.

Ne blâmez jamais les Bédouins

Ne blâmez jamais les Bédouins

Où peut-on trouver sur un même plateau: un monstre hideux et myope, une cantatrice italienne ficelée à une voie ferrée, un jeune Teuton, deux trains militaires fonçant l’un vers l’autre, un petit Québécois premier de classe, des hélicoptères un éventail de percussions et un seul comédien, le tout au beau milieu du désert australien? Dans NE BLÂMEZ JAMAIS LES BÉDOUINS.

Novedad de la patria

Novedad de la patria

NOVEDAD DE LA PATRIA s’élabore autour d’une situation limite: cinq hommes et trois femmes attendent le prochain train, isolés les uns des autres, chacun dans sa cellule. Aucun souci de réalisme dans cet univers distancié, peuplé de signes et de symboles. Les personnages sont également limites. La putain, le curé, le jeune homme de bonne famille, la vieille fille n’ont d’autres noms que celui de la fonction sociale qu’ils représentent, stéréotypes de la réalité mexicaine du début du siècle.

Omer Veilleux

Omer Veilleux

Un clown a une façon bien à lui de comprendre et de vivre des situations. Omer est de ceux-là. Il aime vivre dangereusement, sans filet, des fragments de notre quotidien à tous.

Out of the Bin

Out of the Bin

De Terre-Neuve, nous arrive un roi de la comédie, un personnage bigarré, quasi clownesque, qui a pour tout bagage un lit et une poubelle.

Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais l9 ans

Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais l9 ans

« Quand on ne joue plus, on meurt. Ou alors on devient tou. » Charles

Sortie de secours

Sortie de secours

Des textes percutants de huit auteur-e-s, une interprétation remplie d’intensité, une production remarquable, voilà SORTIE DE SECOURS, spectacle qui porte sur le phénomène déconcertant des fugues chez les adolescents un regard humoristique et troublant.

Stuff as Dreams Are Made On

Stuff as Dreams Are Made On

Que peut-il se produire sinon une tempête lorsque le sorcier Prospero, sa fille Miranda, le prince Ferdinand, Ariel et le monstre Caliban essaient de cohabiter en un seul et même acteur? Fred Curchack n’en est pas à son premier défi de la sorte: il a auparavant proposé une version Kathakali de Hamlet, joué en anglais des pièces du répertoire nô, élaboré un spectacle à partir de l’oeuvre poétique de William Yeats.

The Real Talking People Show

The Real Talking People Show

En provenance de Vancouver, un spectacle fureteur qui se glisse subrepticement dans l’intimité des conversations que l’on tient à la plage, sur la rue, dans des bars, des restaurants, à la buanderie, aux arrêts d’autobus, etc. Le résultat: THE REAL TALKING PEOPLE SHOW, 90 minutes de propos privés saisis au vol, sur cassettes, par les gens de Tamahnous.

Through the Leaves

Through the Leaves

L’oeuvre de Franz Xaver Kroetz est caractéristique du réalisme allemand d’après-guerre, abrasif et sans concession, qui n’épargne dans son traitement aucune turpitude, aucune déchéance. A la manière ambigüe de Fassbinder, avec lequel il a déjà collaboré, Kroetz opère un subtil glissement de forme et de sens qui rend attachant ce qui était laid, touchant ce qui, d’abord, choquait.

Titanic

Titanic

En 1898, Majan Robertson imaginait, dans un roman, un paquebot infiniment plus grand que ce qu’on avait construit jusque là. ll embarquait à bord de son navire tout un peuple de passagers riches et pacifiques et, pendant son premier voyage, le faisait se heurter à un iceberg et sombrer par une froide nuit d’avril.