I am from Reykjavik
Une femme construit une petite maison dans l’espace public. Quatre traits de peinture en aérosol sur le bitume, dans la ville, un carré. Sept heures durant, ces frontières tracées seront le théâtre d’une rencontre insolite. Des plantes, une photo de famille encadrée, la chaleur d’un thé bientôt prêt, de la musique, peut-être. Avec calme et lenteur, Sonia Hughes s’érige un espace à soi. Entre sculpture, rituel et manifestation.
D’où venez-vous ? Qu’est-ce qui vous amène ? De quoi est fait votre chez-soi ? La présence de Sonia Hughes est impertinente de simplicité. Ses performances, qui impliquent souvent une forme de cocréation avec le public, abordent des questions liées à l’identité dans une démarche conversationnelle et ouverte. Poétiques et sans prétention, ses œuvres prennent le parti de chercher à nous relier.
Sur l'artiste
Sonia Hughes (Manchester)
Poétesse, performeuse et militante, Sonia Hughes s’empare sans détour ni apparat de questions sociales et politiques d’une grande complexité avec une émouvante simplicité.
Échos des médias
“There’s such beautiful synchronicity to this piece where happy little design accidents happen. A piece about home where someone builds a temporary structure.”
Josh Coates, Corridor8 (Royaume-Uni), 07-12-2022
“I am from Reykjavik asks what it means for somewhere to become home and through which actions this is formed — both from the inhabitant and from the public; what actions are allowed and not allowed, what conversations are had, where is help given and how tea is shared.”
Hannah Draper, Dance Art Journal (Royaume-Uni), 01-09-2022
“Hughes manages to be at once open and closed, serene and defiant. The installation is deceptively simple, its emotional power only becoming apparent when you take the time to sit with the house, with the artist, on the rainy promenade with cyclists and dog-walkers flickering through the space.”
Kerry Lane, The Skinny (Royaume-Uni), 25-08-2022