Programmation

Venez célébrer l’ouverture de cette 16^e édition tant attendue, celle des retrouvailles et des émerveillements à nouveau partagés.

Ode au foisonnement culturel nigérian, Re:Incarnation fait surgir la vie du royaume des morts et célèbre la force de réinvention de l’Afrique avec dix jeunes interprètes et deux musiciens imprégnés d’afrobeat, de dancehall et de hip-hop.

Œuvre de haute voltige littéraire, La plus secrète mémoire des hommes, le roman du Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr, s’incarne à travers deux voix immenses du théâtre burkinabè.

Costumés ou nus, ces modèles vivants performent l’immobilité ou enchaînent les poses dans une ambiance hospitalière.

Un aquarium géant au cœur de la cité. Des individus soumis à des inondations cycliques. Expérience visuelle et viscérale hors du commun, Holoscenes interpelle notre capacité d’adaptation au chaos.

En maître d’une cérémonie technochamanique captivante, Gabriela Carneiro da Cunha célèbre la vie du fleuve Xingu au Brésil dans une fable écoféministe, concert de voix, de sons et d’images aux profondes résonances.

En compagnie de Binh An Vu Van, journaliste à l’émission Découverte, Lars Jan exprime ses préoccupations environnementales et discute des nouveaux savoirs qui viennent amplifier son œuvre Holoscenes.

Six dramaturges partent à la rencontre d’artistes montréalais·e·s et de leurs processus au fil de tête-à-tête intimes.

Artistes, militantes et universitaires sont réunies autour de la protection du fleuve Saint-Laurent et de ses écosystèmes. 

Dans un esprit d’ouverture, de gratitude et d’expansion des êtres, l’artiste multidisciplinaire Lindsay Katsitsakatste Delaronde mène une conversation en compagnie des membres de sa communauté kanien’kehá:ka.

À travers leurs parcours éclairants, des artistes d’horizons distincts proposent des actions pour changer nos modes de consommation et créer autrement.

Dans cette adresse directe à un homme d’État, l’écrivain et intellectuel Pierre Lefebvre met en relief toutes les infections sociales qui minent l’égalité des chances au sein de notre système néolibéral.

Situé à l’intersection des valeurs et textures de la danse commerciale et de la chorégraphie plus abstraite, l’atelier de danse « AbstractCommercial » est un clin d’œil à l’avant-garde.

De Rome à Berlin en passant par Valenciennes, Gand ou Kinshasa, les Cliniques dramaturgiques connaissent plusieurs vies. Cette discussion retrace le parcours des Cliniques, les questions et les élans collectifs qui l’animent.

Désirer des gestes essentiels et vrais, mais se rendre jusqu’à ce que les sourires craquent, montrent leurs dents, défigurent. Catherine Gaudet et ses complices se font prendre au jeu du spectaculaire.

Animés par le rêve fou de rendre concret tout ce qui ne l’est pas, Ellen Furey et Malik Nashad Sharpe jouent beaucoup. Avec une pointe d’espièglerie.

Chargé d’une joie puissante et contagieuse, le quintette masculin de L’homme rare orchestré par la férocement humaine Nadia Beugré, ébranle avec délectation une certaine vision du monde.

Alix Dufresne et Étienne Lepage secouent les conventions et nous donnent à observer quatre êtres complexes et captivants qui transforment l’espace de la scène en un univers débordant de possibles.

Grand penseur de notre temps, le Sénégalais Felwine Sarr circule à travers les disciplines : l’économie, la philosophie, la littérature et la musique. 

Venez vous remuer sur les tounes de Prince et célébrer ce beau déluge de projets artistiques !

Danse complice entre deux hommes, Save the last dance for me ravive la traditionnelle polka chinata en une performance touchante et magnétique.

Six chorégraphes de l’édition 2022 du Festival proposent une incursion au cœur de leur démarche.

Contribuez à la sauvegarde de la polka chinata ! Les danseurs Gianmaria Borzillo et Giovanfrancesco Giannini vous initient à cette danse traditionnelle de la région de Bologne.

Propulsée par la force d’une éolienne, une faune étrange menée par le fabuleux Euripides Laskaridis nous emporte dans un conte burlesque où le chaos reprend ses droits.

Ludique et tonitruante, Lavagem aborde les questions raciales par le truchement du rituel du lavage. Une performance poétique et politique à l’énergie folle et contagieuse.

Adeline Rosenstein partage ses questions non résolues, ses documents et ses matériaux au cours d’un chantier de recherche expérimental unique.

Une vague de corps politiques prêts à faire trembler le regard occidental déferle dans un fashion show irrévérencieux mené par Andrew Tay et Stephen Thompson.

Tôt le matin ou au coucher du soleil, les discours politiques se transforment en une épopée historique et poétique en lien avec le béluga, une poignante réflexion sur notre rapport au vivant.

Après l’irrésistible Cuckoo, Jaha Koo ici sonde les ombres de l’enfance et les angles morts de l’histoire pour ériger, sur les ruines du passé, un théâtre qui répond du présent.

Un homme, avec la dignité et la puissance qu’engendrent les révélations, proclame comment l’Afrique s’émancipera pour devenir l’origine et le moteur d’un monde futur plus humain.

Œuvre sonore et tactile, Dans le ventre de la baleine donne accès à un univers unique, pour une seule personne à la fois.

Les linguistes prévoient que 50 à 90 % des 7 000 langues du monde disparaîtront d’ici la fin du siècle; la majorité d’entre elles sont des langues autochtones. Une conférence de Barbara Filion (UNESCO).

Trois artistes du théâtre, de la musique et des arts visuels partagent le sentiment des langues qu’elles mobilisent dans la création.

Déterminée à travailler à de nouvelles structures équitables, la chorégraphe Emily Johnson cherche la voie d’une autodétermination des artistes autochtones.

« Dans mon sous-sol j’écoute du France Gall, du Robert Charlebois, les Rolling Stones. Du Madonna aussi. Viens danser avec moi. Tu seras ma boule miroir. »

Dans une ambiance décontractée, focaccia à la main, venez échanger sur la question de l’engagement des communautés, plus essentielle que jamais au secteur culturel.

Avec Them Voices, Lara Kramer fait naître un monde où les histoires se rencontrent pour examiner l’incidence de nos actions sur les générations à venir.

Dans cette première mouture, la prodigieuse artiste inuk Laakkuluk Williamson et son complice Vinnie Karetak abordent les déplacements forcés qui ont marqué la vie de leurs ancêtres et la mémoire collective.

Au cœur de Santiago de Chile, Lima et São Paulo, des espaces de création indépendants présentent, soignent et renforcent le travail des artistes, qui repensent leurs pratiques et développent autrement des conversations qui les engagent.

Linda Brunelle s’est taillé une place unique avec ses conceptions de costumes. Cette créatrice hors-norme témoigne de son parcours avec des archives, des extraits de spectacles et des témoignages.

Écrit par Catherine Lavoie-Marcus et Michel F Côté, conçu par la graphiste Frédérique Gagnon, le recueil Danses à venir rassemble 161 propositions de danses qui spéculent sur l’art chorégraphique et sa futurité sans se soucier de sa faisabilité. 

Poème sur la communication et les chemins infinis que nos corps empruntent pour se dire, Face to Face s’inspire de la langue du corps pour créer un duo d’une douce et profonde intensité.

Pour démarrer la journée, le Festival s’ouvre avec un éveil singulier du corps et de l’esprit : yoga, danse ou méditation.

Le théâtre politique de Dieudonné Niangouna relie l’Afrique à l’Amérique par les poings de Mohamed Ali. Le théâtre de la Sentinelle convoque neuf interprètes afrodescendant-e-s pour défendre cet oratorio pour la dignité. 

Une analyse vivante et inclusive de la mémoire de mouvements de résistance et des chemins qu’a empruntés l’Histoire pour départager les traîtres des justes.

Angélique Willkie, mise en lumière par Mélanie Demers, offre ses mystères, beaux et laids, avec une grande force et tout autant de fragilité.

Un groupe d’artistes s’applique à réécrire les journaux et carnets de l’écrivaine et militante états-unienne Susan Sontag lors d’une longue installation-performance gratuite. Une vibrante déclaration d’amour à la littérature.

Une heure avant la représentation, des artistes offrent un échauffement des corps. 

Une brillante équipe de DJs aux influences variées avive les soirées du Bar du Festival. Ça va chauffer !

Deux espaces de fête, deux ambiances. L’électrisant Andrew Tay suivis de Rhythm & Hues dans la grande salle et les plaisirs coupables de Fruit défendu dans la petite salle. Pour finir dans l’euphorie totale de ces retrouvailles tant attendues.